Sale attente en salle d'attente

spectacle adulte

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PRESENTATION

Une salle d'attente sordide où les chaises trônent au milieu d'un décor intemporel. Un personnage prénommé Valentin a été convoqué dans cette salle de la rue du Purgatoire. Du pourquoi de son attente, il ignore tout.
D'autres personnages vont arriver. Toutes des femmes. Elles ont reçu aussi une convocation.
Seul point commun entre elles, elles ont connu Valentin. Les souvenirs du passé de Valentin vont ainsi resurgir, entrecoupés par les allées et venues de deux personnages autoritaires vêtus de blanc. Des personnages qui obéissent aux ordres venant de "plus haut".
Au milieu de cette ambiance surréaliste, tous subissent l'attente, le pouvoir. Certains voudraient quitter cet endroit lugubre mais il y a la convocation. Un papier les tient. Ils n'osent pas se révolter et ils préfèrent subir.
Réagir !... Pourquoi pas ?... Mais contre quoi ?... Contre qui ?... Leur lot quotidien à eux, c'est celui de la fatalité, habitués qu'ils sont à être guidés, dirigés, manipulés.
Sous le couvert de l'humour, la pièce offre toute une palette de réflexions à méditer quant à l'emprisonnement des individus dans un système aux critères bien définis où apparaît toute la faiblesse et la lâcheté de l'être humain face à l'autorité de ceux qui détiennent le pouvoir.

Fiche technique

12 personnages

3 hommes 9 femmes

Personnages:

Valentin
Irène
Gertrude
Brigitte
Nadine
Françoise
Barbara
Joséphine
Christine
Maria
Blanc premier
Blanc deuxième

Décor:
La pièce se passe dans une salle d'attente. Les murs sont sales. La tapisserie est défraîchie et arrachée par endroits.
Il n'y a aucun meuble à part des chaises alignées les unes à côté des autres le long des murs où il y a une ouverture et deux portes.

Costumes:
Valentin et les 9 femmes sont habillés simplement tout en noir. Tous ont une valise noire.
Blanc premier et Blanc deuxième sont habillés simplement tout en blanc.

Musique:
Une musique dynamique et synthétique avant chaque passage des blancs et l'immobilisation des noirs.
Une musique inquiétante pour le début et la fin.

**
Il est nécessaire de pouvoir faire le noir complet.

Extraits

* Un personnage entre par l'ouverture avec hésitation. Il a un costume noir et porte sur sa tête un chapeau melon noir. Son visage est blanc laiteux. Il tient à la main une valise noire. Il hésite, sort de nouveau et regarde attentivement ce que l'on suppose être une inscription gravée sur une plaque de l'autre côté du mur. il entre de nouveau dans la pièce. Il reste debout un instant, regarde avec inquiétude autour de lui et appelle.

VALENTIN: Y'a quelqu'un ?

* Aucune réponse. Valentin va s'asseoir timidement. Il regarde autour de lui et pose sa valise sur ses genoux. Il ouvre cette dernière et en sort une enveloppe qu'il ouvre. Il en sort une lettre. Il prend une paire de lunettes et les ajuste sur son nez. Il regarde la lettre.

VALENTIN: (lisant la lettre à voix haute)
Monsieur, suite à une modification importante vous concernant dans nos fichiers informatiques, nous vous prions de vous présenter le plus rapidement possible à nos bureaux situés au 43 rue du Purgatoire. Etant dans l'incapacité d'évaluer le temps que nécessitera cette rectification, nous vous conseillons de prendre vos dispositions en cas d'attente prolongée. Veuillez agréer, Monsieur, nos salutations les plus distinguées. Signé, Madame la secrétaire du Ministère de la santé publique… (un temps) nos salutations les plus distinguées ?…

* Valentin replie soigneusement la lettre, la remet dans son enveloppe qu'il range dans sa valise. Il range sa paire de lunettes et regarde de nouveau autour de lui. Il se lève, fait quelques pas et appelle.

VALENTIN: Y'a quelqu'un ?

* Il se rassoit, regarde autour de lui puis fixement devant lui.

VALENTIN: Le Ministère de la santé publique ?… J'ai dû faire une erreur dans mes feuilles de maladie… Je me suis peut-être trompé de chiffre… Ils vont peut-être me retirer mes droits au remboursement… Je serai obligé d'être toujours en bonne santé… Ca va être difficile… J'ai toujours des problèmes d'intestin… Tout ça parce que je me suis peut-être trompé de chiffre… J'en attrape mal au ventre…

* Il se lève, fait quelques pas et appelle.

VALENTIN: Y'a quelqu'un ?

* Il se rassoit de plus en plus inquiet.

VALENTIN: Peut-être ont-ils découvert que j'avais une maladie grave ? … Ca doit être ça… J'ai une maladie grave… Le cancer de l'œsophage… C'est pour cela que j'ai toujours des problèmes d'intestin… Ils vont peut-être m'opérer… J'en attrape mal au ventre…

* Il se lève, fait quelques pas et appelle.

VALENTIN: Y'a quelqu'un ?

* Il se rassoit.

VALENTIN: Pourquoi au Ministère de la santé publique ?… C'est peut-être une maladie extrêmement rare… Un cas unique jamais vu auparavant… Je vais devenir célèbre… Les télévisions vont venir m'interviewer… Je serai peut-être opéré en direct devant les caméras de télévision… Des millions de téléspectateurs verront l'intervention chirurgicale en direct… Peut-être même repasseront-ils au ralenti certains moments délicats…

* Il se lève, fait quelques pas et appelle.

VALENTIN: Y'a quelqu'un ? Y'a personne ?… Ils sont peut-être déjà en train de préparer la table d'opération… (il prend précipitamment sa valise) J'ai mal au ventre, je reviendrai une autre fois.

* Au moment où il allait sortir, un personnage fait son apparition dans l'ouverture. Elle est vêtue de noir, porte un chapeau melon noir et tient une valise noire à la main. Son visage est blanc laiteux.

IRÈNE: Excusez-moi, Monsieur. Suis-je bien au numéro 43 de la rue du Purgatoire ?

VALENTIN: Je le pense mais n'en suis pas certain.

* Tous deux sortent et regardent l'inscription de l'autre côté du mur.

IRÈNE: C'est bien ici.

VALENTIN: Oui, c'est bien ici.

* Ils veulent entrer de nouveau mais ils se retrouvent coincés tous les deux dans l'ouverture. Après plusieurs contorsions, ils arrivent à se dégager et vont s'asseoir. Irène regarde autour de lui. Elle pose sa valise sur ses genoux. Elle ouvre cette dernière et en sort une enveloppe qu'elle ouvre. Elle en sort une lettre. Elle prend une paire de lunettes et les ajuste sur son nez. Elle regarde la lettre.

VALENTIN: Ah, vous aussi ?

IRÈNE: Ah, vous aussi ?

VALENTIN: Oui, moi aussi.

IRÈNE: (rangeant sa lettre dans sa valise) Il y a longtemps que vous attendez ?

VALENTIN: (regardant sa montre) Cela fait… oui, un certain temps. C'est bizarre… J'ai l'impression de vous connaître.

IRÈNE : Oui, moi aussi, mais moi ce n'est pas une impression. Je vous connais… ou plutôt je te connais.

VALENTIN: C'est bien ce qu'il me semblait. Je vous ai déjà vu quelque part mais je ne sais plus où et quand. Vous vous en souvenez ?

IRÈNE : Un peu… Nous avons été mariés. Tu ne te souviens pas ?

VALENTIN: Ah ? Oui… Non… Je ne pense pas…

IRÈNE: Il faut dire, ça fait si longtemps maintenant…. Et il y a eu sûrement beaucoup d'autres visages depuis.

VALENTIN : A vrai dire… Je pense que vous faites erreur…

IRÈNE : Tu t'es marié beaucoup de fois, tu ne peux pas te souvenir de tout le monde.

VALENTIN : Non, pas du tout. Je ne me suis marié qu'une seule fois dans ma vie.

IRÈNE : C'était avec moi.

VALENTIN : Irène ? … Tu es Irène ?

IRÈNE : Evidemment Irène. Qui veux-tu d'autre ?

VALENTIN : Je me souvenais de toi plutôt… enfin moins…

IRÈNE : Moins vieille ?

VALENTIN : Non, non, tu fais encore très jeune. Mais je te voyais plus…

IRÈNE : Plus jolie ?

VALENTIN : Non, non, tu es encore très jolie… Mais tu étais plus…

IRÈNE : Plus quoi ? Plus petite ? Plus intelligente ? Plus attirante ? Plus sexy ?

VALENTIN : Non, non… Je te voyais plus blonde.

IRÈNE : Normal. J'étais blonde.

VALENTIN : Ah ben voilà ! C'est ça ! C'est pour ça que je ne t'ai pas reconnue tout de suite. C'est pour ça ! Tu étais blonde et maintenant tu es brune ! Irène ! Et bien, si je m'attendais à te voir ici… aujourd'hui ! Tu n'as pas changé, Irène !

IRÈNE : Toi non plus… Toujours aussi drôle…

VALENTIN : Ah ? Tu trouves ?

IRÈNE : Non… Ce n'est pas normal qu'on attende aussi longtemps.

VALENTIN : (un peu vexé) Non, ce n'est pas normal.

IRÈNE : Il faudrait peut-être frapper à une de ces portes.

VALENTIN: Oui… mais laquelle ?

IRÈNE: Et lequel de nous deux ira frapper ?

VALENTIN: C'est délicat.

IRÈNE: Oui, c'est délicat.

VALENTIN: Le mieux est que chacun de nous deux aille frapper à une porte.

IRÈNE: Oui… Mais qui ira frapper à la porte de droite et qui à la porte de gauche ?

VALENTIN: C'est délicat.

IRÈNE: Oui, c'est délicat.

VALENTIN: Tirons à pile ou face.

IRÈNE: Tu as une pièce ?

VALENTIN: (fouillant dans ses poches) Non, je n'ai qu'un billet.

IRÈNE: (fouillant dans ses poches) Moi aussi.

VALENTIN: Lançons le billet.

IRÈNE: Bonne idée. Quel côté prends-tu ?

VALENTIN: Ce côté-ci.

* Irène lance le billet en l'air. Tous les deux le regardent tomber. Le Valentin ramasse le billet.

VALENTIN: C'est moi.

IRÈNE: Oui… Mais pour quelle porte ?

VALENTIN: Tirons à pile ou face.

IRÈNE: Tu as une pièce ?

VALENTIN: (fouillant dans ses poches) Non, je n'ai qu'un billet.

IRÈNE: (fouillant dans ses poches) Moi aussi.

VALENTIN: Lançons le billet.

IRÈNE: Ce côté-ci la porte droite, ce côté-là la porte gauche.

* Irène lance le billet en l'air. Tous les deux le regardent tomber. Valentin ramasse le billet.

VALENTIN: Porte gauche.

IRÈNE: Oui… Mais pour qui ?

VALENTIN: Tirons à pile ou face.

IRÈNE: Ah non ! Toi, cette porte-ci et moi, cette porte-là !

* Valentin se dirige vers la porte gauche tandis que Irène se dirige vers l'autre porte. Ils frappent à leur porte respective et attendent. La porte gauche s'ouvre violemment écrasant le nez de Valentin qui reste coincé derrière. Un personnage passe la tête dans l'ouverture de la porte gauche. Il est habillé tout en blanc et porte un chapeau blanc.

BLANC PREMIER: (à Irène) Qu'est-ce que vous voulez ?

IRÈNE: Moi rien… C'est…

BLANC PREMIER: Veuillez patienter, s'il vous plaît.

* Le personnage referme la porte. Valentin titube en se frottant le nez. Irène s'assoit, un peu embarrassé. Valentin s'assoit. Silence.

IRÈNE: Il ne fait pas très chaud aujourd'hui.

VALENTIN: C'est à cause de la pleine lune.

IRÈNE: Ah ? Tu crois ?… Oui, sans doute. Nous devrions peut-être essayer de nouveau ?

VALENTIN: Essayer quoi ?

IRÈNE: De frapper à une de ces portes.

VALENTIN: Oui, mais on change de porte.

IRÈNE: (hésitant) Oui… D'accord.

* Valentin se dirige vers la porte droite, Irène vers la porte gauche. Ils frappent à leur porte et attendent. La porte droite s'ouvre violemment en écrasant le nez de Valentin qui reste coincé derrière. Un personnage fait son apparition. Il est habillé tout en blanc et porte un chapeau blanc.

BLANC DEUXIEME: (à Irène) Qu'est-ce que vous voulez ?

IRÈNE: Moi ? Rien… C'est…

BLANC DEUXIEME: Veuillez patienter, s'il vous plaît.

* Le personnage blanc referme la porte. Irène s'assoit de plus en plus embarrassée. Valentin va s'asseoir en titubant et en se frottant le nez. Silence.

IRÈNE: (hypocrite) Ils ne sont pas très aimables, ici.

VALENTIN: (en colère) C'est à cause de la pleine lune.

IRÈNE: Tu crois ?… Oui, tu as sans doute raison.

VALENTIN: Qu'est-ce qu'ils ont dit ?

IRÈNE: Ils ont demandé d'attendre.

VALENTIN: Alors, attendons.

* Silence. Les deux personnages blancs traversent la pièce en traînant un grand panneau et disparaissent. Irène n'est plus là, c'est un autre personnage qui est assis à sa place. En fait, il y a eu substitution. Le nouveau personnage était caché derrière le panneau et a échangé de place avec Irène au moment où le panneau passait devant sa chaise. Gertrude est habillée de la même façon que Irène. Tous les personnages qui feront maintenant leur apparition seront habillés de la même façon.

VALENTIN: (à Gertrude) Bonjour.

GERTRUDE: Pourquoi me dis-tu bonjour ?

VALENTIN: Parce que je suis poli… La personne qui était là est partie ?

GERTRUDE: Quelle personne ?

VALENTIN: Celle qui était à votre place.

GERTRUDE: Je n'ai vu personne d'autre et je n'ai pas bougé de place depuis tout à l'heure.

VALENTIN: Vous plaisantez ? Il n'y a pas plus d'une minute qu'une autre personne que vous était assise là où vous êtes assis.

GERTRUDE: Cela fait près d'une demi-heure que je suis dans cette pièce et je n'ai vu personne d'autre qui se soit assis à ma place, sinon moi.

VALENTIN: Si vous êtes dans cette pièce depuis une demi-heure, je vous aurai vue… tout de même.

GERTRUDE: Mais tu m'as vue et entendu puisque cela fait près d'une demi-heure que nous bavardons ensemble.

VALENTIN: Non, ce n'est pas avec vous que je bavardais.

GERTRUDE: Et avec qui d'autre, s'il te plaît ?

VALENTIN: Avec une autre personne que vous.

GERTRUDE: Tes propos n'ont pas de sens.

VALENTIN : Ce n'était pas avec vous que je parlais ! Je parlais avec mon ex-femme.

GERTRUDE : Oui je sais. C'est moi !

VALENTIN : Oh non, ce n'est pas vous. Je vous aurai reconnue.

GERTRUDE : Mais tu m'as reconnue, ou plutôt tu ne m'as pas reconnue…

VALENTIN : Ah ! Vous voyez !

GERTRUDE : Je veux dire tu ne m'as pas reconnue et après tu m'as reconnue…

VALENTIN: Je préfère ne pas disputer plus longtemps avec quelqu'un qui me prend pour un imbécile.

GERTRUDE: Je pense exactement comme toi.

* Tous deux boudent en se tournant le dos. Un temps.

VALENTIN : Tu sais, je t'ai reconnu.

GERTRUDE : Ah, tu vois !

VALENTIN : Oui, mais toi c'est Gertrude, et tu n'es pas mon ex-femme.

GERTRUDE : Ce n'est pas parce que nous n'avons pas été mariés que je n'ai pas été ta femme. Goujat !

VALENTIN : Moi, goujat ! C'est toi qui n'a jamais voulu te marier avec moi !

GERTRUDE : Et j'ai bien fait. Quand on voit le résultat !

VALENTIN : Quoi ? On a été heureux ensemble, non ?

GERTRUDE : Non.

VALENTIN : Ah… Tu oublies que j'ai quitté ma femme pour toi.

GERTRUDE : Et alors ? Je ne t'ai rien demandé, moi !

VALENTIN : Je suis partie avec toi alors que j'aurai très bien pu rester avec elle.

GERTRUDE : Tu es resté avec elle.

VALENTIN : Comment ça ?

GERTRUDE : Tu n'arrêtais pas de parler d'elle. J'avais l'impression qu'on vivait à trois.

VALENTIN : C'est avec toi que je faisais l'amour, pas avec elle.

GERTRUDE : (virulente) Tu fermais les yeux !

VALENTIN : Quoi ?

GERTRUDE : Tu fermais les yeux en me faisant l'amour !

VALENTIN : Et alors ?

GERTRUDE : Tu fermais les yeux pour imaginer que tu étais avec elle !

VALENTIN : C'est complètement tordu ton histoire.

GERTRUDE : Tu sais que j'ai raison !

VALENTIN : Mais pas du tout !

GERTRUDE : Si, j'ai raison.

VALENTIN : Mais non.

GERTRUDE : Mais si.

VALENTIN : Je préfère ne pas continuer cette conversation ridicule.

GERTRUDE : Moi non plus. Tu n'as pas changé !

VALENTIN : Toi non plus !

Ils se tournent le dos. Les personnages blancs traversent la scène en traînant un grand panneau et disparaissent. Mêmes conséquences que précédemment: Gertrude n'est plus là et est remplacé par Irène.

VALENTIN: (se tournant vers Irène) Tiens ? Tu es revenue ?

IRÈNE: Mais… Je ne suis pas partie.

VALENTIN: Ne te moque pas de moi… Où est passée l'exécrable personne qui était assise à ta place ?

IRÈNE: Ne t'obstine pas à me prendre pour quelqu'un d'autre. Je te répète qu'il y a près d'une demi-heure que je suis avec toi dans cette pièce et que je n'ai vu personne d'autre qui se soit assis sur ces chaises.

VALENTIN: Il n'y a pas deux minutes, une personne était assise à ta place et ce n'était pas toi.

IRÈNE: Si, c'était moi.

VALENTIN: Non, ce n'était pas toi.

IRÈNE: Si.

VALENTIN: Non.

IRÈNE : Et qui d'autre alors ?

VALENTIN : C'était Gertrude.

IRÈNE : (furieuse) Quoi ? Tu oses me confondre avec cette… Oh, tu n'as vraiment pas changé ! Tu es toujours aussi goujat !

VALENTIN : Arrête ! Tu parles comme elle !

IRÈNE : C'est pour cela que tu me confonds avec elle ! Quand tu as couché avec elle, tu croyais sûrement que c'était moi !

VALENTIN : C'est pour ça que je fermais les yeux.

IRÈNE : Quoi ?

VALENTIN : Non, rien… Tu ne peux pas comprendre.

IRÈNE : Non, c'est vrai que je ne peux pas comprendre que tu m'ais quittée pour cette…

VALENTIN : Mais puisque je te dis que… Oh, et puis zut !

* Pendant ce temps, Gertrude entre sur scène par l'ouverture. Elle signale sa présence en toussotant. Valentin et Irène cessent aussitôt leur dispute.

GERTRUDE: Excusez-moi de vous interrompre… Suis-je bien au 43 rue du Purgatoire ?

VALENTIN et IRÈNE: Tiens, Gertrude !

IRÈNE : Quelle étrange coïncidence !

GERTRUDE : Irène ? Valentin ? Mais que faites-vous ici ?... A deux ?

IRÈNE : (vivement) Nous ne sommes pas à deux ! C'est une coïncidence.

GERTRUDE : Etrange coïncidence.

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